GENEALOGIE

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Sommaire

*HUBERT Marie Pierre Eugène

*HUBERT Louis Eugène

BRISSON Pierre

HAUCOURT Modeste Guillaume

Histoire 4

 

HUBERT LOUIS EUGENE

 

Un canonnier pied-noir venu du Nord

 

 

Hubert  : nom de personne d'origine germanique, Hugberht (Hug = intelligence + berht = brillant).

Originaire de la Marne par son père et du Nord par sa mère, Louis Eugène, pourtant, naîtra le 25 janvier 1872, sur le continent africain, en Algérie, dans une petite ville nommée Ouled-Rahmoûn dans le département de Constantine. Fils de Marie Pierre Eugène (ancien sous-officier au 3 ème Chasseurs d'Afrique) né le 7 mars 1822 à Saint-Martin-sur-le-Pré (51) et de SALOME Reine Cécile Catherine née le 22 novembre 1833 à Caëstre (59), mariés le 16 octobre 1869 au Khroub en Algérie.

Son père meurt à Kenchela, où il demeure, quand il à 3 ans. Sa mère est portée disparue à une date inconnue suivant la déclaration faite par Louis Eugène à son mariage en 1899.

 

Vue générale de Ouled-Rahmoun
La place et l'église de ouled-Rahmoun

A l'age de 20 ans, il est recensé dans le contingent algérien, il sera de la classe 1892.

Il est incorporé, le 12 novembre 1893, à la 19 ème batterie du 12 Régiment d'Artillerie comme 2° canonnier servant (canonnier de 2 ème classe) et arrive au corps le 14 du même mois pour y faire ses classes. Le 15 débute l'instruction militaire ainsi que les différentes vaccinations.

Il ne sait, alors, ni lire ni écrire ni nager. Mais obtient son certificat de bonne conduite. A la mort de son père, il n'a pas du aller à l'école pour pouvoir aider sa mère en travaillant très jeune.

 

Le 25 septembre 1894, il est envoyé en disponibilité en attendant son passage dans la réserve de l'armée d'active qui aura lieu le 1 er novembre 1896 et se retire à Constantine, son lieu de résidence. L'armée lui paye le trajet Oran – Constantine (38 francs 45cts).

 

Détail du livret militaire de Louis Eugène

Il est alors affecté à la Batterie d'artillerie à pied de Constantine comme 2° canonnier servant jusqu'au 1 er novembre 1906.

Le 10 février 1896, il réside à Aïn-El-Ksar et Pasteur (canton de Batna) et travaille comme cultivateur.

Du 11 octobre au 7 novembre 1897, il effectue une période d'exercice à la 20 ème batterie du 13 ème régiment d'artillerie de Constantine.

Le 6 février 1898, il réside à Bône (route d'Hippône ?) où il est employé au Bône-Guelma (Compagnie de chemin de fer)

 

Du 30 juillet 1898 au 4 mai 1913 (jour où il sera « licencié »), il sera aide- chaudronnier puis chaudronnier à Bône.

Le 16 décembre 1899, il se marie à Bône avec Joséphine CORDINO née à Marseille le 4 décembre 1866 et ont ensemble 4 enfants (Maurice, Reine, Jean et Lucie née en 1910 notre grand-mère paternelle).

Le 1 er novembre 1906, il passe dans l'armée territoriale.

Devait accomplir une période d'exercice, dont il a été dispensé en 1907 comme sapeur-pompier.

Le 1 er novembre 1912, dans la réserve de l'armée territoriale.

Le 8 juillet 1913, il change d'adresse et est domicilié place Sidi-Brahim à Bône, maison Rigeot

Malheureusement, tous les exercices militaires qu'il effectue ne seront pas vains. Mais là-bas, en Algérie, les rumeurs de guerre semblent bien loin.

Le 1er août 1914, dans l'après-midi, la France et l'Allemagne pratiquement à la même heure, décrètent la mobilisation générale.

 

 

Et l'armée, pour cette grande guerre qui se prépare, a besoin de tous ses hommes y compris ceux des colonies.

Le 2 août 1914, Louis Eugène est rappelé sous les drapeaux.

Le 3 août, l'Allemagne déclare la guerre à la France.

Et le 6 septembre 1915, environ un an après la déclaration de guerre, voilà notre aïeul rappelé et incorporé au 6 ème Groupe d'artillerie à pied d'Afrique à Bône (6 ème batterie territoriale – 3 ème section).

Un artilleur vers 1914

Peut être, suite à son changement de domicile, d'Aïn-El-Ksar à Bône, Louis Eugène est muté. Et il arrive, le 7 février 1916, à la 3 ème section de la 6 ème batterie territoriale du 6 ème groupe d'artillerie à pied d'Afrique de Bône.

 

Détail du livret militaire de Louis Eugène

 

Campagnes contre l'Allemagne du 6 septembre 1915 au 13 janvier 1919

Le 1 er novembre 1918 il est définitivement libéré du service militaire et le 11 janvier 1919 est dirigé sur le dépôt démobilisateur du 3° groupe d'artillerie de Campagne de Constantine.

Le 13 janvier 1919, il réside route d'Hippône à Bône.

Le 1 er octobre 1919, il est définitivement libéré des obligations militaires.

Peut être que ses états de service lui auraient permis d'intégrer les pompiers de Bône et de finir avec le grade de capitaine ?

Il décède le 13 août 1924 à Bône, dans le quartier de la Cité Auzas, à la maison Pascal. Il était journalier.

 

Plan de Bône où est situé la Cité Auzas

 

Signature de HUBERT Louis Eugène

 

Hervé GAUCI

 

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