GENEALOGIE

Présentation

Sommaire

*Branche Lemercier

*Branche Soudé

*Branche Gauci

*Branche Hubert

 

 

Présentation Généalogie

Nous présentons ici la généalogie de nos grands parents. Nous avons scindé les quatre branches car elles sont relativement indépendantes. Les LEMERCIER et SOUDE sont exclusivement normands et spécifiquement du Pays de Caux. Les HUBERT ont des racines Champenoises et Nordistes avant de devenir Pieds Noirs d'Algérie. Enfin les GAUCI sont Maltais et ont émigré en Tunisie puis aussi vers l'Algérie. Voilà pour les grandes lignes.

Tout se petit monde s'est "retrouvé" un jour de 1962 dans le Pays Basque...

Les Migrations de nos Ancètres

Nous montrons ici, sur une carte, les migrations faites par nos ancètres essentiellement les HUBERT et les GAUCI.

GAUCI - Emigrations Maltaises au 19ième siècle.

« Les conditions de vie misérables à Malte ont poussé hors de chez eux les candidats à une meilleure existence. Si les Maltais se sont répartis pendant le XIXe siècle sur tout le pourtour méditerranéen, la Tunisie, si proche, les a tentés dès le début de la période d'émigration. L'apport de population maltaise en Tunisie a été important : des milliers d'immigrés s'installeront dans cette partie de l'Afrique du Nord. »
Marc Donato " Rue des Maltais.

Ceux sont pas moins de trois ou quatre familles qui ont quitté Malte pour rejoindre la Tunisie. Toutes ses migrations semblent avoir eu lieu entre les années 1830 à 1860. A cette époque là, ils étaient tous anglais.

Deux, Joseph Tomaso et Jean Marie Joseph François, des nombreux enfants de GAUCI Angelo et ZAMMIT Paola ont émigré en Tunisie entre les années 1870 et 1885 date du mariage de Jean Marie Joseph François à Bône.
Si Jean Marie Joseph vivait au Kef à la frontière où il exercait la profession de cafetier, il suivra un bateleur ambulant qui proposait de se mesurer en combat singulier à un ours. La force de Jean Marie Joseph François lui permit de gagner quelques combats et de se constituer un petit pécule. Il arrête finalement son périple après avoir reçu un coup de patte de l'ours qui lui arrache une partie de l'épaule et s'installe à Montesquieu où il achète donc avec les gains de ses combats un moulin. Il se marie en 1885 à Bône avec CORDINA Anne qui possédait le don de guérir avec ses mains.
Alors que son frère Joseph Tomaso et sa descendance vivait à Tunis. Jean Marie Joseph "fondera" la branche algérienne de la famille GAUCI implanté essetiellement à Montesquieu et Souk-Ahras.


BORG Michele et MICALEFF Féliciana ont quitté Malte après la naissance de Gavino à La Valette entre 1838 et 1865 . Par contre, son frère Giovani est né à Floriana en 1828, tout comme leur mère Féliciana. Vivaient-ils donc à Floriana, tout près de La Valette et Gavino est il né sur le port quand ses parents attendaient pour embarquer vers la Tunisie?

La future femme de Gavino, CILIA Paola est né à Tunis en 1852. Ses parents Giuseppe et SPITERI Savéria Domenica, sa femme, en seconde noce, s'y sont également mariés en 1850. Giuseppe a quitté Malte, peut etre tardivement, après le décés de sa première femme VELLA Paola en 1850. Suposition, on ne connait pas leur lieu de mariage, mais elle est décèdé à Malte. Savéria par contre est probablement arrivé avec ses parents entre 1835 et 1850.
Gavino et Savéria se connaissait-ils déjà à Malte, ont ils quitté Malte en 1850 ensemble avec les parents de Savéria, Filippo (décédé à Tunis en 1864) et BONNICI Maria Teresa, au décès de VELLA Paola pour aller se marier en 1850 à Tunis?

 

 

HUBERT

Si les GAUCI sont à 100 % maltais, la branche HUBERT, elle, est un melting pot Italo-franco-maltais qui a fusionné en Algérie.
Ainsi HUBERT Lucie est le fruit de quatre origines différentes. Du coté paternel elle est marnaise, de la champagne pouilleuse, par son grand père Marie Pierre Eugène et nordiste par sa grand mère Reine Catherine SALOME. Et du coté maternel, à moitié maltaise par son grand-père Auguste CORDINO et italienne par sa grand-mère Marie MARINO.

C'est HUBERT Marie Pierre Eugène (voir l'article d'Hervé) qui en s'engageant dans les Chasseurs d'Afrique quittera la Champagne pour s'installer définitivement dans les environs de Constantine dès 1848.

Reine Catherine Cécile est originaire de Caestre dans le Nord. Elle quittera dans les années 1840 à 1859 cette région en compagnie de Charles Louis Pecku. A 25 ans, ils vont traverser la France pour embarquer à Marseille vers l'Algérie. Font ils partie des convois de 1848 ? Ils se marient en 1859 à Bou Merzoug où Charles Louis est propriétaire.

« La loi du 23 septembre offre, en Afrique, à 12 000 Français, des lot gratuits de deux à douze hectares. Le général Cavaignac, qui a servi en Algérie, celui-là même qui a si impitoyablement réprimé notre révolution, fait miroiter le mirage devant nos yeux crédules. “Vous trouverez un climat sain, des plaines immenses et fertiles, un sol vierge où il ne tiendra qu'à vous de récolter la fortune et le bonheur.” » [ 1 ]

[ 1 ] Robert Tinthoin, 1848-1948, Assi-Ben-Okba, un village de « Parisiens » de 1848 , Oran, p. 9, Heintz Frères, 1949.

Cette fois si, les CORDINA Joseph et CAMILLERI Anne, eux, ont choisi l'Algérie. Originaires de Xahgra à Malte, ils arrivent à Bône entre 1834 et 1862 après la naissance Auguste François . Ce dernier donnera naissance à Anne en 1863 qui se mariera avec GAUCI Jean Marie Joseph, oncle de GAUCI Carmel . Il donnera, aussi, naissance à Joséphine, mère de HUBERT Lucie. Carmel et Lucie sont donc cousins.

La future femme de CORDINO Auguste François , MARINO Marie Jeanne Louise dont les parents MARINO Joseph et FERRANDO Marie sont originaires d'Italie d'un petit village de montagne pas loin de Suse, Giaglione. L' émigration dans cette province du Pièmont était chose courante. Mais peut etre ajouter au malheur d'un mari et de sa fille qui venait de perdre leur femme et mère Marie FERRANDO, ils quittent l'Italie pour l'Algérie entre 1844 et 1862.

Auguste François et Marie Jeanne Louise vivaient à Bône (voir le plan de Bône). Lui était cafetier à son mariage, puis journalier en 1863 et à partir d'au moins 1866 et en 1885 marchand de légumes. Faisait il du commerce entre l'Algérie la France et l'Italie (pays de sa femme) toujours est il que Joséphine est née à Marseille en 1866 dans la maison de Jean Mestre un marchand lui aussi ?

Deux mois après sa retraite de l'armée en 1869, il épouse SALOME Reine Catherine Cécile au Khroub. Elle même est veuve de Charles Louis Pecku depuis un peu plus d'un an. Elle avait déjà un fils Charles Louis né en 1866. Louis eugène, lui, nait 6 ans plus tard, en 1872.
Marie Pierre Eugène a t-il bénéficié d'un terrain fournit par l'armée, a-t-il exploité le terrain du permier mari de Reine Catherine, en tout cas il finit sa vie, en 1875, comme garde champêtre à Kenchela (voir le plan), porte de l'Aurés.
Toujours est-il que Louis Eugène avait quitter l'exploitation aux Ouled-Rhamoun et était devenu chaudronnier à Bône où il vivait rue de Jérusalem (au coin de la rue Gambetta). A leur mariage, Joséphine devait habiter rue Gambetta avec ses parents (voir le plan de Bône).

Les cousins GAUCI d'Algérie, donc les enfants de Jean Marie Joseph GAUCI et Anne CORDINA vivaient essentiellement dans un triangle Bône - Sedrata - SoukAhras en passant par Montesquieu (voir le plan). Au décès de ses parents, Lucie a passé un temps chez une cousine GAUCI Carmella mariée à Eugène LAPISARDI. C'est à l'enterrement d'un cousin commun aux Hubert et aux Gauci qu'elle rencontrera Carmel .

Les plans proviennent généralement des sites Lexilogos et profburp

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